FRANÇOIS
MORIN « DICT CROMÉ »
Un
seigneur de Cromey dans la Ligue
parisienne
Le village de Cromey, hameau de
Saint-Sernin-du-Plain, situé sur la cassure occidentale du plateau qui porte le
mont de Rome-Château, fait cascader ses toits en trois ressauts nommés Cromey-Haut,
Cromey-du-Milieu et Cromey-Bas par le cadastre napoléonien ; l’ancien
chemin de fer des mines de Mazenay et Change balafre tout le coteau ;
isolé sur une plate-forme, le « château » n’offre aucune allure de
forteresse, si l’on excepte l’épaisseur de certains murs. Cromey resterait un
nom obscur de l’histoire si l’un de ses seigneurs ne s’était pas illustré, peu
glorieusement à vrai dire, dans les troubles de la Ligue parisienne.

Cromey, lieu-dit "Le Château"
LA
FAMILLE MORIN
On trouve un
certain Pierre Morin, « licencié es lois » à Dijon en 1533 ; de
nombreux membres de cette vieille famille autunoise s’illustreront comme
magistrats à la Chambre
des Comptes ou au Parlement de Dijon, d’autres dans la fonction de
lieutenant-général du bailliage de Dijon.
Le chanoine Celse Morin « l’Ancien » (†
1518) est le premier membre dont l’histoire d’Autun a retenu le nom : chanoine
de la cathédrale, diacre de l’Eglise de Carpentras, bénéficiaire du prieuré de
Couches, sa mémoire reste attachée à la fondation d’une chapelle ouvrant sur le
collatéral nord de la cathédrale d’Autun et consacrée en 1515 par l’évêque
Jacques Hurault ; c’est aujourd’hui la chapelle des évêques. La dalle
funéraire du fondateur y est conservée - « hic jacet Celsius Morinus » - sur laquelle on
le voit représenté à genoux en habit canonial, accompagné d’un verset du Psaume
51 : « Aie
pitié de moi mon Dieu /Selon ta bonté/Et dans ta grande miséricorde »
Celse
« l’Ancien » est figuré près de son saint Patron dans la grande
verrière de l’Arbre de Jessé, seul vitrail du 16e siècle de la cathédrale, qui
éclaire la chapelle Morin ; son blason apparaît à la clé et aux quatre
supports de la voûte de cette chapelle : d’or au chevron d’azur accompagné de trois mûres de
pourpre, au chef d’azur chargé d’une étoile d’or. Selon Charles
Boëll, l’autre chanoine représenté à droite de Jessé, aux côtés de saint
Nazaire, serait Benoît, frère de Celse, chanoine lui aussi.

Celse avait un
frère nommé Ferry, seigneur de
Cromey, qui avait épousé Jeanne Poillot, sœur d’un magistrat autunois. Denys
Poillot, seigneur de Lally (Saint-Léger-du-Bois), président au Parlement de
Paris, avait su gagner la confiance de François 1er au point de devenir son
conseiller et son diplomate. Sans doute cette personnalité éminente eut-elle
valeur d’exemple auprès de Lazare Morin, second fils de Ferry, qui fera
carrière dans la magistrature, tandis que son frère Celse marchait droit dans
les pas de son oncle paternel. Jeanne Poillot avait testé le 30 septembre 1532 pour
être inhumée dans la chapelle Morin.
Celse Morin « le Jeune » († 1564) fut donc
chanoine de la cathédrale d’Autun, et bénéficiaire des prieurés de Couches et
du Val-Saint-Benoît (Epinac), tout en étant conseiller au Parlement de
Chambéry. Sa conduite ne fut pas toujours exemplaire : par une
délibération du Chapitre cathédral (1561), il fut frappé d’interdit pour une
faute grave qui n’est pas précisée (H. Abord suppose un flagrant délit de
relations avec une femme). Prieuré dépendant du Val-des-Choux en Châtillonnais,
le Val-Saint-Benoît ne comptait au 16e siècle que trois religieux qui tenaient
surtout lieu de domestiques au prieur. Celse Morin y détruisit le cloître pour
faire élever un logis à galerie, tout en laissant le reste des bâtiments en
ruine. Il eut des démêlés sérieux avec les seigneurs voisins : l’évêque,
seigneur de Grosme, Jean de Saulx, seigneur de Sully.
Lazare Morin († 1578), après une formation d’avocat,
fut nommé procureur au Parlement de Dijon, avant d’être appelé au Grand Conseil
du Roi, juridiction d’exception qui ne traitait que d’affaires concernant le
roi et les grands personnages de l’Etat ; il en retira une pension à vie
de 400 livres.
Il était devenu indirectement héritier de la terre de Cromey, que son père
avait cédée vers 1537 à François Quarré, bourgeois de Chalon, dont Lazare
allait devenir le gendre en épousant sa fille Marguerite. Lazare fit
l’acquisition de la seigneurie voisine de Dracy-les-Couches ; longtemps
indivise entre les familles de Lugny et de Montagu, cette terre qu’il reprend
de fief en 1547, semble avoir été unifiée alors avec celle de Cromey [Archives
départementales de Côte-d’Or, Recueil Peincedé, vol. 11, f° 170] ; on
attribue à Lazare la reconstruction partielle du château de Dracy. Il
avait aussi hérité de son père d’un hôtel particulier à Autun, Grande rue
Marchaux qui subsista jusqu’en 1853 (actuel n° 31) ; Bulliot eut le temps
de sauver deux vitraux représentant saint Jacques et saint Jean-Baptiste, pour
orner la salle des séances de la Société Eduenne, aujourd’hui intégrée à l’hôtel
Rolin. Au 18e siècle, Courtépée dit avoir vu la tombe de Lazare Morin dans
l’église de Dracy, qui n’est pas l’édifice actuel, mais la vieille église
Saint-Maurice, isolée sur la colline au sud du village, vendue comme bien
national en 1802 et aujourd’hui ruinée [Images de S&l. n° 131, 2003].
Lazare et Celse
avaient une sœur Denyse,
épouse Dumartray,
qui résidait à Couches ; celle-ci lutta farouchement pour conserver à son
neveu Frédéric († 1567), fils de
Lazare et chanoine comme son oncle, le bénéfice du Val-Saint-Benoît, qu’elle
jugeait héréditaire ; après un an de procédure et trois jugements contre
l’abbé qui prétendait nommer les prieurs, Frédéric put succéder à Celse, mais
mourut peu après ; il aurait été inhumé dans la chapelle Morin.
Lazare eut
d’autres enfants de son épouse Marguerite Quarré. Pierre, le cadet, embrassa la carrière d’avocat, fut
conseiller de la Ville
d’Autun et maître à la Chambre
des Comptes de Dijon. La fille Marie épousa Nicolas de
Berbis, ce qui fit entrer Dracy dans cette famille de parlementaires
bourguignons. Enfin, François, l’aîné, héritier
de Cromey et de la charge de son père au Grand Conseil, apparaît comme
« l’enfant terrible » de la famille, passé à la postérité comme
boute-feu de la Ligue
parisienne (1588-1591).
LES TROUBLES DE LA LIGUE
Les historiens
voient dans la Ligue
autant une guerre de succession qu’un conflit religieux. En effet, le décès en
1584 du duc d’Anjou, un Valois, frère d’Henri III et héritier présomptif de la
couronne, place Henri de Navarre (un Bourbon) comme prince de sang appelé à
monter sur le trône de France. Or ce dernier, chacun le sait, est protestant.
Certes, aux Etats
généraux de 1576, Henri III a souscrit à l’Union sacrée contre l’Eglise
réformée ; par l’Edit d’Union (1588), il remettra en cause les mesures de
pacification à l’égard des « hérétiques », et réaffirmera le principe
de catholicité dans la royauté. Mais les vrais chefs de la Ligue catholique sont les Guise,
princes de Lorraine ; la question de la succession attise leurs projets,
voire leur ambition personnelle ; à ce titre, ils soutiennent la
prétention du cardinal de Bourbon, oncle d’Henri de Navarre qui, dès
l’assassinat d’Henri III en 1589, sera proclamé roi par les ligueurs sous le
titre de Charles X, surnommé par dérision Charles Quint-Quint !
En attendant, la
résistance prend la forme de comités menant une intense propagande contre les
protestants, en fait dirigée contre Navarre ; à Paris, leur organisation
est calquée sur les seize quartiers de la ville, et dirigée par autant de
catholiques zélés ayant tous plus ou moins pris part au massacre de la Saint-Barthélemy. La
Ligue est surtout composée de clercs, de bourgeois et d’artisans ; nobles
et magistrats y adhèrent souvent plus par intérêt que par conviction ; en
Bourgogne, on les surnomme « les rieurs » ! Des clivages
apparaissent au sein même des familles, chez les Saulx-Tavannes par
exemple : si Jean, seigneur de Sully, est lieutenant-général de la Ligue pour la province, son
frère Guillaume reste fidèle à Henri III, puis à Henri IV.
Les Etats
généraux de 1588 mettent en évidence un « tiers-parti » formé de
catholiques convaincus, mais loyaux vis-à-vis du roi et partisans d’une
relative tolérance envers les protestants. L’un des meilleurs exemples est le
maréchal d’Aumont, baron de Couches, seigneur de Nolay et de Molinot, qui a
combattu les Huguenots à La
Rochelle, mais qui soutiendra loyalement Henri III et sera
l’un des premiers à reconnaître Henri IV sans condition. C’est contre ce camp,
qu’ils nomment « les Politiques », que se déchaînent les ligueurs
fanatiques. Le drame se déroule en trois actes.
1. Après l’échec
d’un attentat contre Henri III, les troupes royales investissent Paris qui se
soulève : c’est la Révolte des Barricades (12-13 mai 1588),
interprétée comme un réflexe d’auto-défense ; de cette insurrection
daterait l’usage de barriques emplies de terre et de pierres, promis à un bel
avenir national ! Les Seize appellent en renfort le duc Henri de Guise,
dit le Balafré, qui reçoit un accueil triomphant, à travers lequel le roi peut
mesurer son impopularité.
2. L’assassinat du duc de Guise (23 décembre
1588), puis de son frère le cardinal Charles de Lorraine, contraint Henri III à
se mettre sous la protection du Navarrais ; la Ligue s’enflamme sous
l’impulsion de Charles de Guise, duc de Mayenne, qui en prend le commandement
militaire ; à Paris, elle contrôle la Bastille et l’hôtel de ville ; procédant à
l’épuration du Parlement, elle nomme Barnabé Brisson Premier Président à la
place d’Achille de Harlay, jugé peu sûr ; elle fait main basse sur les
recettes royales et commence à confisquer les biens des royalistes (beaucoup
adhèreront à la Ligue
pour cette raison) ; nommé lieutenant-général en Bourgogne, Jean de
Saulx-Tavannes bat la campagne pour rallier les petits seigneurs.
3. L’assassinat d’Henri III (1er août 1589),
et donc la possible accession au trône du roi protestant, déclenche la
« guerre totale » entre les royalistes qui se rallient au célèbre
panache blanc et bénéficient de soutiens étrangers (Suisse, Angleterre), et les
ligueurs menés par Mayenne, auto-proclamé lieutenant-général du royaume, eux-mêmes
appuyés par les Espagnols. L’échec du siège de Paris (avril-septembre 1590) et
la crainte de voir imposer le protestantisme en France, encourage nombre de modérés
à rejoindre la Ligue ;
à Paris, les Seize font régner la terreur, et les prédicateurs fanatisent les
foules. Parmi eux, deux ecclésiastiques d’origine autunoise, les frères
Pigenat : Odon, un père jésuite, surnommé « le prédicateur tonnant »
et qui, paraît-il, « mourut enragé » ; François, curé de
Saint-Nicolas-des-Champs, s’était spécialisé dans l’organisation de processions
burlesques, et se montrait prompt à injurier le roi au prône. En Bourgogne, où
le Parlement de Dijon soutient la
Ligue, un parlement royaliste s’établit à
Semur-en-Auxois ; la Ligue
gagne de nombreuses villes : Beaune, Nuits, Chalon, Auxonne, Mâcon, Autun…
LE JUGE ET LA POTENCE
Contrairement à
une affirmation fréquente, François Morin, dit Cromé, n’a pas été l’un des
Seize. Magistrat du Grand Conseil, charge héritée de son père, il devint proche
du Conseil des Dix de la capitale, rassemblant les ligueurs les plus fanatiques
après le siège de Paris ; promettant une « Saint-Barthélemy des
politiques », ils dressent une liste de proscrits classés en
« Pendu », « Dagué » ou « Chassé » selon le sort
qui leur est réservé. Le 15 novembre 1591, Brisson, Premier Président du
Parlement, est arrêté avec deux conseillers, Larcher et Tardif ; un
tribunal improvisé, présidé par Cromé, bâcle une parodie de procès au terme
duquel les trois magistrats sont pendus le soir même, puis leurs corps exposés
en place de Grève ; les faits ont été rapportés par le chroniqueur Pierre
de l’Estoile, qui assure que Cromé en personne, lanterne en main, suivi par une
centaine de fanatiques, conduisait les cadavres à travers les rues de Paris…
Cette justice
expéditive choqua le Parlement qui se mit en grève, et scandalisa beaucoup de
Parisiens. Les chroniques du temps, passées au crible de la critique
historique, expliquent en partie cette violence inouïe par une rancune
personnelle de Cromé à l’égard de Brisson. En avril 1591, Cromé fut pressenti
pour instruire l’affaire d’un certain Brigard, ligueur accusé d’intelligence
avec les partisans d’Henri IV ; il en fut dessaisi par Brisson qui fit
traîner l’affaire et la fit juger par des magistrats, « Politiques » notoires ;
en octobre, la Cour
mettait fin aux poursuites contre Brigard, au dépit de Cromé convaincu de sa
culpabilité.
Sur la foi d’un
récit de Jacques de Thou, mémorialiste contemporain des évènements, on a
supposé que « Cromé » avait un ressentiment personnel à l’égard de
l’une de ses victimes, Barnabé Brisson, président au Parlement de Paris. Son
père, Lazare Morin, seigneur de Dracy et de Cromey, avait fait pendre un paysan
de son ressort avant le jugement en appel ; saisi de l’affaire, le
Parlement de Paris, présidé par Brisson, avait sévèrement blâmé Lazare Morin et
réhabilité le paysan, « quoique pendu d’avance » ! Les archives
de Montjeu conservent par ailleurs les traces d’un procès montrant que le
paysan en question, un certain Loys Peteuil, de Tintry, jouissait de vignes à
Cromey dont le seigneur de Montjeu disputait la propriété à Lazare Morin. Or,
Peteuil était l’homme de confiance du seigneur de Montjeu. Y eut-il un lien
entre les deux affaires ? Toujours est-il que Peteuil se jeta dans un
étang pour échapper à la potence et c’est en réalité son cadavre qui aurait été
pendu !
Mayenne, sentant
que la situation parisienne lui échappe, décide d’intervenir, surtout motivé
par le soupçon d’une collusion entre les Seize et le roi d’Espagne à qui
ceux-ci ont proposé la couronne de France, crainte qui s’avère bien fondée.
Entré à Paris le 28 novembre 1591, il fait dresser une liste de 9 ligueurs
promis à la corde : quatre seront pendus, trois parviendront à s’échapper,
les autres seront amnistiés par Henri IV. Caché dans l’ambassade d’Espagne,
Cromé échappa aux recherches jusqu’en 1593 ; reconnu par hasard,
« l’instigateur de la penderie » de novembre 1591 fut mystérieusement
épargné.
LE MAHEUSTRE ET LE MANANT
Pierre Palma-Cayet,
chroniqueur apologiste d’Henri IV, prétend que Cromé parvint à sortir de Paris
avec une garnison espagnole pour se réfugier aux Pays-Bas, alors sous contrôle
de l’Espagne, où il aurait enseigné le droit. Les historiens actuels tiennent
pour acquis que Cromé est cependant bien l’auteur d’un pamphlet publié en
France fin 1593, sous le titre Dialogue
d’entre le Maheustre et le Manant.
À la Satyre
Ménippée, publiée au début de la même année, qui
dénonce sur le mode burlesque les excès de la Ligue et sa collusion avec une puissance
étrangère, l’Espagne, répond le Dialogue, mettant en scène le
« Maheustre » désignant un gentilhomme royaliste, dont le surnom vient
du rembourrage des épaules des costumes de l’époque, et le
« Manant », c'est-à-dire un homme du peuple, pour lequel un souverain
catholique étranger est toujours préférable à un roi français hérétique.
Derrière l’argument, transparaît l’amertume de l’auteur devant l’échec de la Ligue
et la trahison des « Politiques », mais aussi un certain
populisme : tandis que les partisans d’Henri IV ou ceux de Mayenne
sacrifiaient la religion à l’ambition de leurs chefs, seule la Ligue et les Seize
défendaient l’intérêt du peuple, à qui Dieu accorde naturellement la
souveraineté de faire ou défaire les rois.
Selon Pierre de
l’Estoile, Henri IV prit plaisir à la lecture d’un extrait et dit « qu’il
vouloit un exemplaire du livre entier, quoi qu’il en coutât », tandis que
Mayenne « en souffle de rage, assez pour faire moudre un moulin à
vent ». Cependant Cromé fut l’un des rares ligueurs à qui « le bon roi Henri » refusa
de pardonner. Il est probable que François Morin ne revint jamais sur ses
terres, probable aussi que les « manants » de Cromey ne surent jamais
le rôle de leur seigneur dans la
Ligue parisienne.
La devise des
Morin était « Ne
craignez pas la mort » ; celle des autres particulièrement.
Cet article doit
une large part à la collaboration documentaire de Françoise Geoffray.
LE ROUX, Nicolas,
Les guerres de religion, 1559-1629, Belin, 2009, collection Histoire de France,
dir. Joël Cornette [Synthèse très claire à la lumière de travaux récents]
ABORD, Hippolyte,
Histoire de la Réforme
et de la Ligue
dans la ville d’Autun, Autun, Dejussieu, 1855-1887, 3 volumes. [Le plus complet
sur les troubles du 16e siècle en Autunois ; la Ligue est traitée dans le
tome 2 ; table biographique très utile dans le tome 3]
ARBAUMONT, Jules
(d’), Armorial de la Chambre
des Comptes de Dijon, Lamarche, Dijon, 1882 [Documentation sur la famille Morin
p. 165-166]
BARNAVI, Elie,
DESCIMON, Robert, La
Sainte-Ligue, le juge et la potence, Hachette, 1985, coll. La Force des Idées. [Ouvrage
qui traite particulièrement de la terreur exercée par les Seize et du crime
judiciaire de Cromé : passionnant ; l’ouvrage est à la B.M. de Dijon]
BOËLL, Charles,
Promenade à travers la paroisse Notre-Dame, manuscrit dactylographié, s. d.
Bibliothèque municipale d’Autun, D 1670.
Les travaux
consacrés à la famille Morin sont dispersés dans les Annales et les Mémoires de
la Société Eduenne.
Parmi les principaux : A.S.E., 1853, p. 27-37 ; 1854, p.27 et s. [Des
erreurs, notamment la confusion Lazare/François Morin] ; M.S.E. tome 7,
1878, p. 253-257 ; tome 35, 1907, p. 205-259 ; tome 36, 1908, p.
227-239. Il faut souligner que la généalogie de la famille Morin publiée dans
ces recueils présente des divergences avec celle de l’armorial d’Arbaumont.
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