JEAN-BAPTISTE
BOIRET (1832-1903)
L’itinéraire
atypique d’un républicain
Alain DESSERTENNE et
Jean PIROU
À [l’architecte] de donner à l’école, avec
les moyens qui sont en son pouvoir, au point de vue construction, l’aspect le
plus riant, le plus accueillant, afin que l’enfant ait plaisir à venir dans
cette grande famille.
Ch. Blondel
Dictionnaire de pédagogie, 1911
Hors de tout mandat politique, J.-B. Boiret[1] est un exemple de ces acteurs de l’ombre qui ont contribué à asseoir
la république à travers l’institution scolaire et l’administration
départementale. D’abord instituteur, il s’est ensuite illustré dans
l’architecture publique par la construction de mairies et d’écoles. Chef de
division à la préfecture, il a également suivi, de façon transversale au poste
de secrétaire de la
Commission départementale, toutes les initiatives du Conseil
général en matière d’agriculture, de travaux publics, de constructions
communales au cours des trente dernières années du 19e siècle.
L’INSTITUTEUR
(1852-1870) : LA VIE AU
VILLAGE
Jean-Baptiste Boiret est né le 5 janvier 1832 à Gigny-sur-Saône
de Pierre Boiret et de Marie Genevois, dans une famille de cultivateurs de
quatre enfants, dont l’un est décédé à l’âge d’un an. À l’issue d’une formation
à l’Ecole normale de Mâcon, il obtient son brevet de capacité le 6 septembre
1852, et le directeur indique à cette occasion : « Le jeune Boiret
peut être placé sans crainte dans une commune importante. Il saura promptement
s’y faire aimer et estimer. » Le maître débutant est nommé à Authumes, où
il reste moins d’un an, n’étant pas parvenu à « s’accorder avec son curé (sic)»[2]
C’est par ailleurs dans cette
commune qu’il épouse le 27 octobre 1853 Françoise Bertrand.
 Authumes, ancienne mairie-école, actuelle mairie
L’administration n’ayant pas cru devoir céder à la demande du maire de
Gigny de faire nommer Boiret dans sa commune natale[3],
ce dernier obtient un poste à Donzy-le-Royal, aujourd’hui « le-National »,
où il demeure de 1855 à 1861. C’est là que naîtront ses trois enfants :
l’aînée Françoise-Lucie en 1855, Louis en 1856 qui meurt en bas-âge, enfin
Antoine né en 1859. L’inspecteur juge l’instituteur « capable,
intelligent, assez zélé » mais souligne son caractère « peu
communicatif », paraissant de ce fait « fier et hautain ». Son
salaire s’élève à 953 F, qu’il juge insuffisant[4] ;
de plus, il se plaint de l’école malsaine et du logement malpropre. Ne pouvant
améliorer ses revenus avec le secrétariat de mairie ou des travaux d’arpentage,
il sollicite un poste plus lucratif. Boiret dénonce aussi les manœuvres du curé
pour détourner les élèves de l’école, sous prétexte de catéchisme :
« Vingt minutes après leur entrée à l’église, mes élèves étaient occupés à
puiser l’eau pour le service du presbytère et pour le bain que M. le Curé
prend journellement. »[5]
En 1861, Boiret obtient sa mutation à Azé, où il ne reste que deux
ans ; pour appuyer sa nomination, l’inspecteur prévoyait que « par
son tact et sa prudence, il saurait se concilier l’estime et la considération
de tout le monde, même dans une position difficile. »[6]
Son aptitude et sa bonne conduite sont confirmées dans les rapports
d’inspection, mais malheureusement, les relations du maître se dégradent très
vite avec les autorités civiles et religieuses : il doit affronter
l’hostilité du maire qui lui impute les mauvais résultats de ses enfants, des
rapports tendus avec le percepteur qui tarde à lui verser ses appointements,
les remarques acerbes du curé qui lui reproche de préférer la chasse à la messe
du dimanche, enfin les propos injurieux du secrétaire de mairie qui l’accuse de
maltraitance à l’égard de son fils. Suite aux plaintes reçues par
l’administration, l’inspecteur diligente une enquête qui conclut à « un
parti pris contre l’instituteur laïc, quel qu’il soit »[7].
Soutenu par l’administration, Boiret est muté à Prissé où les rapports
professionnels continuent d’être élogieux : « Cette école est bien
tenue, les résultats sont satisfaisants. [Le maître] vit en très bon terme avec
les autorités [et] avec les familles. »[8]
C’est en 1866 que Boiret fait ses premiers pas à la loge maçonnique
« Les Arts réunis » de Mâcon[9] :
il y est reçu Compagnon en décembre, puis Maître l’année suivante, et y restera
jusqu’à sa démission en 1882. Le Second Empire ayant muselé toute opposition
politique, on sait combien la franc-maçonnerie a offert aux républicains des
lieux de réunion et de pensée libre, même si Napoléon III avait d’abord
envisagé de l’interdire, avant d’essayer d’en prendre le contrôle en nommant à
la tête du Grand Orient un membre du « clan Bonaparte », Lucien Murat[10].
Après 1860, la maçonnerie apparaît néanmoins comme un foyer de résistance et de
réflexion, dont l’influence se fera sentir dans la question sociale, les
mouvements pacifistes et féministes. Bien qu’implicite, l’orientation politique
de l’instituteur Boiret semble tournée vers la république, ce que confirmera sa
nomination à la préfecture en 1870.
L’EMPLOYÉ DE PRÉFECTURE
(1870-1886) : L’APPEL DE LA RÉPUBLIQUE
La proclamation du 4 septembre 1870 à Paris annonce
officiellement la naissance de la république et la formation d’un gouvernement
de Défense nationale ; la capitale étant assiégée, une délégation
gouvernementale s’installe à Tours que Léon Gambetta rejoint en ballon le 7 octobre,
une image que nos livres d’histoire ont transmis à des générations d’écoliers.
Pour affirmer l’autorité du gouvernement, Gambetta parcourt la France qu’il dote d’une
cohorte de préfets nommés dans l’urgence et nantis de pouvoirs élargis.
Frédéric Morin s’installe ainsi à Mâcon, une ville qu’il connaît bien pour
avoir enseigné la philosophie à l’École normale entre 1847 et 1849. Ayant
refusé de prêter serment après le Coup d’État du 2 décembre 1851, il cesse
d’enseigner et se montre très actif dans la presse républicaine ; il est
emprisonné à plusieurs reprises pour délit d’opinion.
Dès son installation, le préfet Morin s’entoure de collaborateurs
sûrs. Peut-être se souvient-il d’un ancien normalien qu’il aurait croisé à
Mâcon en 1849, année d’admission de Jean-Baptiste Boiret. Les réseaux de
connaissance ou d’influence maçonniques et académiques ont-ils
fonctionné ? Un emprunt gouvernemental ayant été ouvert pour subvenir aux
besoins militaires de la défense, Morin engagea les fonctionnaires à
souscrire : Boiret fut-il parmi les souscripteurs ? Quelles que
soient les circonstances qui ont amené le préfet à la décision, dès octobre
1870, d’appeler l’instituteur au poste de secrétaire de préfecture, ce dernier
accepte en ces termes : « Je n’entends pas donner ma démission
d’instituteur à Prissé, je ne veux pas me séparer brusquement de ce corps de
fonctionnaires modèles que l’Empire a si souvent heurtés, mais que la République, il faut le croire, relèvera
moralement et appréciera à sa juste valeur. Je vous prie donc de bien vouloir
m’accorder un congé d’un an. […] Plein de confiance dans l’avenir,
j’espère que la République sauvera la France et que ma nouvelle
position ne courera (sic) aucun danger.»[11]
Boiret bénéficie en effet d’un « congé d’inactivité » de l’enseignement
qui lui sera renouvelé jusqu’en 1874, après quoi il est intégré dans
l’administration préfectorale de façon définitive. L’année suivante, il cumule
son emploi fixe avec la fonction de secrétaire-rédacteur de la Commission départementale,
exécutif du Conseil général, pour laquelle il perçoit une indemnité. En 1878,
Boiret est promu chef de la 2e division, en charge de
l’administration communale et hospitalière ; le fonctionnaire y traite
notamment des projets de travaux communaux transmis à la préfecture (édifices,
voirie) ; ce service rassemble les pièces administratives, techniques et
comptables pour les transmettre aux ministères concernés, avant approbation
définitive ; Boiret aurait eu ainsi à connaître tous les dossiers en
cours, ce qui lui aurait permis d’en informer les maires, les architectes comme
le révèle sa correspondance. Avait-il le pouvoir de « bloquer »
certains dossiers ? C’est ce qui ressortirait de l’affaire de l’église de
Joncy dans laquelle le maire se serait entendu avec Boiret pour faire traîner
les choses[12] ;
ses prérogatives s’étendent d’ailleurs à tout ce qui touche les affaires
religieuses (établissements, fabriques, contentieux). Au moment de son
admission à la retraite en 1886, il pouvait faire valoir seize ans et demi passés
dans l’enseignement et quinze ans et demi à la préfecture. Cependant, même
après cette date, il continuera d’exercer sa fonction de secrétaire de la Commission
départementale, pratiquement jusqu’à son décès survenu le 1er mai
1903. Fidèle à ses convictions, il aura des obsèques civiles.
L’ARCHITECTE
(1875-1903) : DES MAIRIES ET DES ÉCOLES
Il est difficile de discerner les circonstances précises qui ont amené
J.-B. Boiret à exercer le métier d’architecte. Certes, la formation des
écoles normales comprenait « le dessin linéaire, l’arpentage et les autres
applications de la géométrie pratique. » Les archives communales révèlent
assez fréquemment des plans levés par l’instituteur, voire des projets
d’aménagement ou de construction de locaux communaux. Les maîtres se sont vus à
plusieurs reprises réclamer par leur administration les plans de leur école à
l’occasion d’enquêtes statistiques (1867, 1884, 1892)[13].
De plus, la profession d’architecte n’est pas règlementée et soumise à un
diplôme national ; il suffisait d’avoir travaillé dans le cabinet d’un
maître d’œuvre. Le système prévoyait un contrôle implacable : tout projet
de construction publique devait être vérifié d’une part par le Conseil des
Bâtiments civils, formé d’un collège d’architectes et d’ingénieurs, d’autre
part par le ministère concerné à partir d’un certain montant de dépense (Instruction
publique pour les écoles, Cultes ou Intérieur pour les églises, Tavaux publics) ;
il est certain qu’un projet non-conforme aux règles de l’art ou ne répondant
pas aux normes, n’aurait pu être approuvé.
C’est dans la construction de mairies et d’écoles que Boiret allait
s’illustrer. La loi du 1er juin 1878 ayant mis à la disposition
des communes des fonds sous forme de subventions et de prêts à taux avantageux,
les projets vont affluer et les architectes départementaux ne suffiront plus à
la tâche. C’est un immense marché qui s’ouvre alors pour les libéraux ;
Boiret a pignon sur rue à son domicile, au n° 128 de la rue Rambuteau à
Mâcon[14].
Nous avons par ailleurs la preuve qu’il était en contact permanent et
privilégié avec l’architecte François Dulac, maire de Savianges, conseiller
général depuis 1871, membre de la
Commission départementale : la correspondance de ce
dernier indique que Boiret assure la surveillance de ses chantiers scolaires en
Mâconnais (Lournand, Tramayes, Verzé), suggère des modifications, réalise
mémoires et décomptes (Burgy, Chissey-les-Mâcon). Il informe Dulac de l’état
d’avancement des dossiers au ministère ou à la préfecture, de l’octroi des
subventions, notamment après 1892 quand celui-ci est retenu à Paris par son
mandat sénatorial, ou à Savianges par la maladie ; Boiret intervient ainsi
dans le complexe chantier scolaire de Cussy-en-Morvan. Par ailleurs, les deux
maîtres d’œuvre siègent au Conseil des Bâtiments civils.
La correspondance révèle une véritable confiance entre les deux architectes
qui ne va jamais jusqu’à la familiarité : Boiret se montre toujours
déférent ; Dulac traite son confrère en auxiliaire plus qu’en subordonné, et
doit parfois légitimer avec fermeté ses interventions auprès des élus locaux
(Verzé, Tramayes). On note aussi une véritable complicité politique, comme
l’illustre par exemple cette lettre adressée de Chalon par Boiret à Dulac le
25 avril 1888 : « Le maire de Chissey […] est avec moi à l’hôtel
du Nord ; il me charge de vous demander les détails d’exécution du
mobilier scolaire des écoles de Chissey. Pouvez-vous lui donner
satisfaction ? J’entends quelquefois parler du maire de Blanzy qui,
paraît-il, sera fortement attaqué aux prochaines élections. J’ai pris sa
défense quoique je le connaisse peu ; je sais qu’il est républicain cela
me suffit. »[15]
Suite à cette proximité politique et professionnelle, comment s’étonner
que Boiret ait été chargé de faire exécuter la chapelle funéraire de Dulac à
Savianges[16] :
monument achevé en 1903, deux ans après la mort du second, et l’année même du
décès du premier.
 Extrait de lettre de Boiret à Dulac, 14 décembre 1899
Chronologiquement, l’œuvre de Boiret se répartit sur trois séries de
programmes concernant des mairies-écoles : 1876-1881 (8 programmes) ;
1890-1894 (6 programmes) ; 1897-1902 (3 programmes). Sur ces
17 chantiers, 7 consistent dans l’appropriation ou l’agrandissement de
bâtiments existants : Charnay-les-Mâcon (1876), Lugny (1879), Leynes
(1881), Saint-Albain (1891), La
Salle (1893) et Flacé (1897). Les archives communales
révèlent en outre quelques projets non exécutés (écoles à Anost, Cussy, Igé…). Typologiquement,
on peut classer les édifices construits en deux groupes (les dates
correspondent à la date d’adjudication des travaux) :
1. Avant 1890. Édifices de plan massé ou allongé, sans
monumentalité particulière : mairie-école à Massy (1876, agrandie en 1896),
mairie-école à Uchizy (1877), mairie-école à Bonnay (1879), école de filles à Cormatin
(1880), école mixte à Saint-Oyen (1901) ; la mairie-école de
Saint-Maurice-de-Satonnay (1880) où Dulac adjoindra deux préaux en 1886, plus
imposante par ses dimensions et son style, introduit au second groupe.
2. Après 1890. Édifices de plan allongé, avec toit à
croupes, d’appareil très soigné, chanfreiné aux ouvertures : mairie-école
à Dracy-Saint-Loup (1890), école de filles à Saint-Gengoux-le-National (1890),
écoles mixtes d’Athez (1894) et de Dront (1902) à Anost. Ces édifices sont
manifestement inspirés des principes constructifs chers à Dulac : l’avant-corps
d’Athez et de Dracy, couronné d’un fronton et percé d’un oculus, déjà présent à
Cormatin et à Saint-Maurice, est typique de sa grammaire architecturale ;
c’est plus généralement une citation fréquente de l’architecture
républicaine : l’avant-corps y désigne solennellement le pouvoir municipal,
auquel le reste de l’édifice, consacré à l’institution scolaire, sert à la fois
de fondement et de faire-valoir : une architecture « parlante » !
Dans les projets d’Igé et d’Anost, non exécutés, on trouve une tentative
d’introduction du préau-galerie ouvert par une série d’arcades, copie un peu
trop servile d’un système récurrent chez Dulac.
*
*
*
Le hasard avait voulu que toutes les écoles dans lesquelles avait
enseigné et vécu J.-B. Boiret fussent des bâtiments acquis par les
municipalités, simplement appropriés à leur fonction scolaire, et non de ces
édifices construits selon des principes normatifs, d’une valeur esthétique le
plus souvent incontestable, mais d’un style parfois pompeux qui leur a valu le
terme emphatique de « palais scolaires ». Pour Boiret, il faut croire
que la construction scolaire réalisait en quelque sorte la synthèse entre sa
vocation pédagogique initiale et son idéal républicain. Mais la construction
d’une école dans une commune représentait, pour la génération de républicains
qu’incarnaient Dulac et Boiret, un enjeu bien supérieur. Que l’on relise le
texte rédigé à l’occasion de la pose de la première pierre de la mairie-école
de Verzé où les deux architectes étaient intervenus :
« La première pierre a enfin été posée aujourd’hui le 13 juin
1888 avec l’espoir que l’année 1889, centenaire de la Révolution française, verra cette maison
terminée, et que les générations qui viendront, à partir de ce mémorable
anniversaire, s’abriter sous son toit, puiseront dans l’enseignement qui leur
sera donné ici, le culte de cette Révolution française qui a fait de nous et
qui fera d’elles des hommes et des citoyens. Puissent-elles aussi y puiser
l’amour de la patrie en lisant dans notre histoire les pages glorieuses qui
leur raconteront les combats de nos ancêtres pour la liberté et aussi,
hélas ! les jours de deuil dont nous avons été les témoins, nous les
hommes de la génération actuelle ! Que leur cœur s’élève à cette lecture
et que le jour du danger les trouve prêtes par le corps, par le cœur et par
l’intelligence. Que lorsque cette maison tombera en ruines et que ce parchemin
sera retrouvé la France
soit toujours une grande nation, fière de ses enfants et que son drapeau aux
trois couleurs porte toujours cette inscription : liberté, égalité,
fraternité. »
Belle envolée lyrique, qui dit assez la portée hautement symbolique de
l’école communale, destinée à instituer[17] des citoyens d’abord, des combattants
prêts à défendre la patrie le cas échéant, au sein de laquelle, pour reprendre
la juste expression de Mona Ozouf, « la République s’apprenait
au tableau noir. »[18]
D’une certaine façon, ne doit-on pas dire que l’école était déjà elle-même la République ?
Collaboration
documentaire Françoise GEOFFRAY pour l’architecture scolaire.
Remerciements
à M. Marc Duchier pour ses précisions généalogiques.
ARCHIVES
DÉPARTEMENTALES de SAÔNE-ET-LOIRE.
Instruction
publique, inspection académique, dossier de personnel, 3T 447.
Instruction
publique, bâtiments scolaires, 3T (communes citées).
Conseil
général, procès-verbaux de séances pour la période 1870-1903, N 91-110 ;
commission départementale N 119-128 [Les délibérations imprimées sont en
ligne sur Bnf-gallica].
Conseil
des Bâtiments civils, registre d’inscription pour la période 1870-1903, N 622,
628-629 ; avis des rapporteurs, N 636-647.
Dossiers
communaux, série O (communes citées).
ARCHIVES
PARTICULIÈRES : archives de l’architecte François Dulac, correspondance.
[1] Il ne
doit pas être confondu avec un homonyme qui fut maire de Gigny-sur-Saône dans
l’Entre-deux-guerres et qui a donné son nom à une rue de cette commune ;
ni avec un autre Boiret qui fut agent-voyer cantonal en Chalonnais, notamment à
Saint-Germain-du-Plain, actif entre 1880 et 1890.
[2] Rapport
d’inspection du 31 décembre 1855.
[3] Lettre
du maire de Gigny à l’inspecteur primaire de Chalon-sur-Saône, 25 septembre
1854.
[4] 200 F de traitement fixe, le reste étant couvert
par la rétribution scolaire payée par les familles ; il se plaint de ce
que son épouse étant malade, il doit payer les frais d’une nourrice.
[5] Lettre à l’inspecteur de
Mâcon, 16 novembre 1858.
[6] Rapport de l’inspecteur,
6 octobre 1860.
[7] Rapport de l’inspecteur
primaire à l’inspecteur d’académie, 30 mars 1863.
[8] Rapport d’inspection du
30 avril 1866.
[9] Le
Vénérable est alors François Martin, nommé maire de Mâcon en 1872 et 1876, élu
en 1882, et conseiller général de Mâcon sud de 1874 à 1884 ; François
Lardet, son neveu par alliance, épousera la fille de J.-B. Boiret.
[10] Plus
de 100 loges seront supprimées pendant ce qu’il est convenu d’appeler
« l’Empire autoritaire » avant 1860.
[11] Lettre de Boiret au
préfet Morin, 27 octobre 1870.
[12] DANDEL E et
RICHARD Y., Saint-Didier à
Joncy Histoire d’une église rurale,
2013, p. 34.
[13] Ces documents sont
conservés dans la série 3T des archives départementales.
[14] En 1901, il y réside
encore avec son épouse et son fils Antoine exerçant l’activité de tonnelier.
[15] Archives de l’architecte :
correspondance Dulac/Boiret.
[16]
Chapelle inspirée d’un modèle conçu par Dulac pour la sépulture de la famille
Genet-Daugy : J.-B. Genet (1819-1873) fut instituteur à Savianges de
1843 à 1846, marié à une saviangeoise.
[17] Tel est bien le sens primitif
de la mission de l’instituteur.
[18] OZOUF Mona, De Révolution en République. Les chemins de la France. Gallimard, Collection Quarto, 2015, p. 54.
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