LES CHARBONNIERES DU CREUSOT
Cet
article constitue le premier d’un « cycle » consacré aux origines
industrielles du Creusot ; paru dans le n° 149 du périodique Images de S&L de mars 2007, il sera suivi d’un article sur le savant Antoine-Gabriel Jars, venu au Creusot en 1768, (Bulletin de La Physiophile, n° 155, décembre 2011), puis d’une étude à paraître sur l’essor décisif du Creusot à la fin du 18e siècle et à la lumière de transactions foncières inédites.
La
mise en place progressive d’un sentier de découverte du bois des Crots,
au sud du quartier des Riaux, attire l’attention sur le passé houiller
du Creusot ; en effet, la disparition de tous les puits d’extraction de
houille, de l’ancien hameau du Creusot – emplacement des terrains de
sport de la Plaine
des Riaux – fait désormais de ce quartier le site emblématique des
anciennes « charbonnières », et donc un élément majeur du patrimoine de
la ville.
Des premières « Charbonnières » à la concession minière
On
ne fera pas ici un historique des mines du Creusot que d’autres ont
fait avant nous : on donne en fin d’article une bibliographie sur le
sujet. On s’en tiendra à rappeler que les premiers documents concernant
l’exploitation de la houille dans cette vallée, où le charbon affleurait
partout au flanc des collines, remontent au début du 16e siècle. En
1610, le terrier de la seigneurie de Montcenis mentionne avec beaucoup
de précision topographique les sites d’extraction, notamment au lieu-dit
le bois au Seurre, actuel bois des Crots.
Pendant
longtemps, on se contente de « jardiner » le charbon, selon une
expression attribuée au chimiste dijonnais Guyton de Morveau. Par un
acte de 1510, le seigneur de Montcenis s’octroyait un tiers des
bénéfices tirés de l’exploitation houillère ; chacun y trouvait son
compte : le seigneur, les propriétaires des terrains, les « précaires »
qui creusaient les « crots » et piochaient
le charbon… jusqu’en 1769 du moins. En effet, à cette date, François
Delachaise, subdélégué de l’Intendance de Bourgogne pour le bailliage de
Montcenis, obtient la concession des houillères pour cinquante ans,
alors qu’il est déjà depuis un an seigneur-engagiste de la seigneurie de
Montcenis – une charge onéreuse accordée par le roi : il faut déjà être
riche pour le devenir encore plus. Le mémoire qu’il avait adressé aux
Elus généraux (pouvoir exécutif) des Etats de Bourgogne avait reçu le
meilleur accueil pour soutenir la demande de concession :
«
Sur requête de François Delachaise engagiste de la baronnie de
Montcenis, contenant que tous les établissements qui ont pu mériter
jusqu’à présent l’attention de MM. Les Elus il n’en est aucun qui
intéresse davantage la Province
que les mines de charbon de terre que le sieur Delachaise a découvertes
(sic !) près de la ville de Montcenis. Le suppliant a sacrifié la
majeure partie de sa fortune dans les premiers travaux de son
exploitation, il a fait exporter à grands frais ses charbons dans
l’intérieur du Royaume pour en faire constater la qualité, les épreuves
ont été faites à l’Arsenal d’Auxonne et sous les yeux de MM. Les Elus,
et le suppliant a la satisfaction d’en recevoir les certificats les plus
avantageux. » [Délibération du 30.12.1769, Archives départementales de Côte-d’Or, C 3220]
Désormais,
Delachaise devenait le seul autorisé à exploiter la houille et à en
tirer les bénéfices, ce qui n’alla pas sans heurt avec les propriétaires
qui se sentirent spoliés d’un droit dont ils jouissaient depuis 250
ans. Il s’en suivit une dizaine d’années de procédures. Après maintes
péripéties judiciaires et administratives, Delachaise finit par céder sa
concession en 1786 aux administrateurs de la Fonderie royale du Creusot.
L’intervention d’Antoine-Gabriel Jars et l’ouverture de routes
Mais
ce qui fut sans doute déterminant dans la décision des pouvoirs publics
de favoriser l’exploitation industrielle des « charbonnières » du
Creusot, ce sont les conclusions du savant Antoine-Gabriel Jars
(1732-1769). Membre de l’académie des Sciences, spécialiste des mines, à
plusieurs reprises chargé de mission en Europe par le gouvernement,
c’est un scientifique qui fait autorité. Les conclusions de Jars après
sa visite des « charbonnières » du Creusot en 1768, et reprises dans son
Journal de voyage, peuvent ainsi se résumer :
-
le charbon de terre du Creusot est de bonne qualité ; pauvre en
goudron, il se prêterait parfaitement à la fabrication de la fonte selon
la méthode expérimentée en Angleterre (rappelons qu’à cette époque en
France, les hauts-fourneaux fonctionnent au charbon de bois) ;
- il faut favoriser l’exportation de ce charbon en ouvrant des routes de portage vers la Saône et la Loire ;
-
mais le plus important, à terme, sera d’envisager d’exploiter sur place
la houille en créant des hauts-fourneaux et des forges à proximité des
« charbonnières » ;
-
accessoirement, il propose aux mineurs l’emploi d’un outil adapté pour
éviter de réduire le charbon en poussière lors de l’extraction.
Les
effets de la visite de Jars sont quasiment immédiats : l’année
suivante, Delachaise obtient sa concession, et les Etats de Bourgogne
ordonnent l’ouverture de deux routes : l’une du village des
« Charbonnières » à Montcenis puis à Toulon-sur-Arroux ; l’autre des
« Charbonnières » à Couches ; la première permettra d’atteindre la Loire
au port de Digoin, l’Arroux étant par ailleurs navigable une partie de
l’année ; la seconde rejoindra la route d’Autun à Chalon qu’on vient de
reconstruire et qui ouvre la voie vers la Saône.
« Les
Elus généraux des Etats du Duché de Bourgogne, comtés et pays
adjacents, ont délibéré et ordonné que par le sieur Gauthey,
sous-ingénieur des Ponts & Chaussées de la Province et en cette partie, le chemin de Couches à Montcenis et de la Charbonnière
à Toulon par Montcenis sera incessamment tracé et les piquets plantés,
dont il dressera procès-verbal, pour icelui procès verbal à nous être
rapporté, dans le délai de six mois. » [Délibération du 30.12.1769, A.D.C.O. C 3220]
L’ouverture de routes à partir de la « charbonnière » doit s’effectuer - comme pour les autres à cette époque - par
sollicitation de corvées auprès des communautés désignées par les
pouvoirs publics. La corvée routière, alors de vingt jours par an, est
très impopulaire et soulève l’opposition immédiate des communautés du
pays, attisée par les grands propriétaires déjà indisposés par la
concession accordée à Delachaise. La délibération des Etats de Bourgogne
du 17 décembre 1770 qui déboute les opposants, s’appuie principalement
sur les arguments d’un mémoire de l’ingénieur en chef des Ponts et
Chaussées, Thomas Dumorey.
« C’est
un mauvais pays par raport aux productions de la terre et il ne peut
s’y faire qu’un commerce de passage des vins que l’on envoye de Couches à
Toulon… Il est évident que rien ne peut leur être plus utile et plus
avantageux que d’amener un grand commerce dans leur pays où il ne s’en
fait aucun : comment se peut-il qu’ils ne sentent pas les avantages
qu’ils en retireroient ? Quelques bornés que soient les habitants de ces
campagnes, il n’est guère possible qu’ils n’ayent pas vu pendant les
mois de septembre et d’octobre derniers de quelle utilité seroit pour
luy une exploitation plus ettendue du charbon de terre ; un seul
particulier – le sieur Poncet fils de Chalon – a payé environ quatre mil
livres pour le transport des charbons qu’il a pris au Creusot et fait
embarquer à Toulon pour les conduire à Paris.
Il
n’est aucun habitant de ces communautés qui n’ait senti que si les
chemins eussent été praticables, ils auroient gagné beaucoup plus
puisqu’ils auroient pu transporter le double de charbon avec la même
quantité de voitures, et dans le même temps, ils voient tous que les
rampes de la montagne depuis le Creusot où est l’embouchure de la mine
jusqu’à Montcenis sont si rapides que l’on ne peut les monter qu’à demie
charge. Ils peuvent voir aussy que la mine est si riche et si abondante
qu’ils ne doivent pas craindre qu’elle s’épuise, quelqu’ettendue que
l’on puisse donner à ce commerce. » [A.D.C.O. C 3222]
Il
est intéressant de découvrir aux Archives départementales de Côte-d’Or
le plan du chemin dressé par Gauthey entre les Riaux et Montcenis ; il
n’est pas moins émouvant de repérer sous l’humus du bois des Crots
l’assise de ce vieux chemin tracé en 1770, décrivant trois lacets avant
d’atteindre la crête où l’on rejoint l’ancien chemin de Montcenis au
Creusot (rue Lavoisier), ouvert lui-même une quinzaine d’années plus
tard pour acheminer les machines à vapeur de la Fonderie royale importées d’Angleterre par la Loire. De même la Fonderie
royale sera reliée à la route de Montcenis à Couches de 1770 (C.D. n°1)
par ce qui est devenu une artère majeure de la ville, la rue Maréchal
Foch.  Plan du Creusot, 18e siècle (extrait) : à gauche, site des "Charbonnières" et bois des Crots; à droite, la Fonderie royale et la Cristallerie de la Reine. Archives départementales de S et L, 1 Fi 19/6.
Le « Découvert de la Croix »
Vers le milieu du 19e siècle,
l’exploitation du charbon au Creusot est devenue essentiellement
souterraine. Mais on continue d’extraire la houille à ciel ouvert sur
deux sites : le « Découvert des Moineaux » (actuelle place de la Molette) et le « Découvert de la Croix » (aux Riaux) dans la continuité des « charbonnières » du 18e siècle. Voici la description donnée en 1875 :
« Autour
d’une vaste excavation, où l’extraction se pratique encore à ciel
ouvert, on peut voir l’ouverture d’anciennes galeries abandonnées,
tandis que d’autres, plus récentes, s’enfoncent horizontalement et vont
attaquer la masse à différentes hauteurs. Au sommet de la colline, la
houille, par une cause accidentelle, a pris feu et brûle lentement, en
dégageant çà et là de légères fumées. » [Vadot, Napoléon, Le Creusot, son histoire et son industrie, 1875]
Le « Découvert de la Croix »
tire son nom d’une croix jadis placée près de la première église du
Creusot, ouverte dans un bâtiment de la mine sur l’initiative de Jules
Chagot, alors propriétaire des houillères, et voisine de l’ancien
cimetière (emplacement des ateliers du lycée Léon Blum, rue de Longwy).
Les fumeroles montant du sol ont donné autrefois à la colline mordue par
les anciennes mines, le surnom de « montagne qui brûle » (bois des
Crots) ; on y voit effectivement des schistes calcinés.
Le
paysage alors chaotique du « découvert » est incidemment évoqué dans
les mémoires de Jean-Baptiste Dumay, maire du Creusot pendant la Commune de 1871, qui relatent une embuscade tendue par les forces de l’ordre aux insurgés : « Les manifestants rentraient en chantant La Marseillaise et La Carmagnole
furent surpris par cette trombe d’hommes et de chevaux qui s’élançaient
sur eux, et la panique fut extrême. Les premiers rangs se refoulèrent
sur les suivants, si bien que la route n’étant plus assez large pour
contenir cette cohue, plus de la moitié des manifestants tombèrent dans
les trous où les cavaliers ne purent les poursuivre. Il y eut de
nombreux blessés, mais aucun dangereusement et une vingtaine
d’arrestations. » A la fin du 19e siècle, le « Découvert de la Croix » laissa place à une vaste gare de triage dont l’I.U.T. occupe aujourd’hui une partie l’emplacement.
Du marais équatorial au quartier des Riaux.
Au 18e siècle,
les hameaux des Charbonnières et du Creusot, dépendant de la paroisse
du Breuil, se trouvent enclavés dans ce fond de vallée dont le ruisseau
va former, réuni à d’autres près de Torcy, la Bourbince. Le
nom des Riaux n’apparaît que pour désigner un étang mentionné dans les
terriers de la seigneurie de Montcenis en 1511 et 1610 : le mot signifie
localement « ruisseau ».

Les Riaux, lieu-dit "la Queue des Vernes" au 18e siècle (coll. particulière)
Le quartier des Riaux s’étire dans le fond d’une combe orientée est/ouest et resserrée entre deux collines : la montagne de la Combe ou Grand Theurot (500 m), et les Hauts de Baudot (516 m)
dont l’un des ressauts forme le bois des Crots, langue effilée et
criblée d’anciennes « charbonnières », qui vient lécher les maisons des
Riaux. Géologiquement c’est un synclinal houiller dans le fond duquel se
sont déposés, il y a 300 millions d’années sous un climat équatorial,
les débris végétaux carbonifères d’une forêt marécageuse qui vont
constituer les couches de houille. Le soulèvement alpin, il y a plus de 5
millions d’années, et les coups de boutoirs qui en ont résulté, ont
plissé, comprimé et redressé ces couches de terrains, de telle sorte que
la houille se trouve sous la forme de panneaux quasiment relevés à la
verticale dans le bois des Crots (d’où l’exploitation directe en
galeries ou puits inclinés).
La
fin de l’exploitation minière après la seconde Guerre mondiale et la
déprise agricole donnent aujourd’hui à la combe des Riaux un cadre boisé
d’où émergent les îlots résidentiels de ce quartier nord-ouest de la
ville. Cette combe s’ouvre vers l’est sur une vallée aplanie dite plaine
des Riaux, où se concentrent les nouveaux pôles d’activité
industrielle, universitaire, tertiaire, ayant succédé aux ateliers
sidérurgiques rasés dans les années 1980. Vers l’ouest, le fond de la
combe débouche sur un col, dit de la Croix du Lot - Croix de l’Haut dans les vieux terriers ! – qui marque le passage du bassin de la Bourbince vers celui du Mesvrin.
Un faubourg entre ville et campagne
Si l’on compare les plans successifs du quartier, on voit que la morphologie a peu varié depuis le 18e siècle, et s’organise autour de trois îlots principaux. Le premier autour de la place du Canal (lieu-dit Queue des Vernes au 18e s.) :
celle-ci correspond à l’ancien bassin de lavage du charbon ayant
succédé à l’étang susdit ; c’est maintenant un espace complanté de
platanes qui donne au quartier un charme villageois. Le second îlot est
encadré par la rue des Riaux et la rue de Verdun, anciennement de la Charmille (lieu-dit Petit Bois au 18e
s.). Le dernier îlot, aujourd’hui entièrement reconstruit de petits
immeubles ou de pavillons récents, correspond à l’emplacement du projet
de bassin-réservoir du « canal du Creusot » qui devait relier la Fonderie royale au canal du Centre, projet inachevé et abandonné au début du 19e siècle.
Des
voies dissidentes partent de cette morphologie de base du quartier :
elles portaient des noms qui illustraient mieux le terroir que la
dénomination actuelle : rue de Terre Grasse (rue Corneille) et rue du
Peu (rue Molière). Elles montent franchement à l’assaut de la montagne
de la Combe, au contraire de la route départementale n° 28, tracée au milieu du 19e siècle,
qui épouse méticuleusement les contours d’une combe adjacente en
décrivant un long lacet : route jalonnée d’habitations typiques du
« vieux Creusot » - les dernières ! - au toit percé de lucarnes de
combles ; maisons plus rurales que citadines, qui avoisinent quelques
grands immeubles « de rapport » où s’entassaient de nombreuses familles.
Un terme péjoratif était autrefois réservé à l’habitat du quartier et
popularisé par un refrain devenu une sorte d’hymne local :
Adieu filles des Baraques
Et les Baraquois
Et riquiqui et tralala !
Adieu fille des Baraques
Adieu je m’en vas
Le
bas des pentes est encore largement cloisonné de jardins en terrasses
qui maintiennent une sorte de « culture ouvrière ». Quelques dizaines de
mètres plus haut, le train touristique des Combes, qui emprunte
l’ancienne voie ferrée du tacot acheminant les déchets industriels vers
leurs « crassiers », anime les sous-bois plantés d’acacias et de pins.
Il n’en est pas de même du versant opposé, rendu pour ainsi dire à sa
sauvagerie. Le bois des Crots est un lieu secret, bien peu connu des
Creusotins. Le plus impressionnant ce sont les profondes tranchées
laissées par l’exploitation minière du 19e siècle. Près de la
lisière, plusieurs excavations circulaires, dans lesquelles certains
croient voir les « crots » miniers du 18e siècle, sont plus
vraisemblablement les traces laissées par les bombardements de la
seconde Guerre mondiale. Quelques anciens Creusotins se souviennent
d’avoir encore tenté d’arracher quelques pelletées de charbon du bois
des Crots pendant l’Occupation. Aujourd’hui, les amateurs de fossiles
peuvent essayer d’y récolter des empreintes de végétaux entre
les feuillets de houille.
Là-haut,
sur la crête passe le vieux chemin du Creusot à Montcenis que certains
nomment encore « chemin des diligences »… Le moulin Miroir a perdu ses
ailes mais conserve le nom de son propriétaire, un certain Dubois, dit
« Miroir », comme le nommaient certains actes avant la Révolution.
*
* *
La
mémoire des lieux ne saurait se cantonner aux éléments les plus
spectaculaires du patrimoine, car elle se dissimule parfois derrière
d’infimes témoignages : des exploitations oubliées, un nom de lieu
disparu, un chemin des siècles passés dont on redécouvre l’histoire,
autant de détails pouvant convoquer la mémoire d’un pays, d’un quartier,
d’une communauté attachée à ses origines. Que penser de ces
« charbonnières » dont les nouvelles générations ignorent qu’elles sont
aux sources de l’aventure industrielle du Creusot ? La restructuration
d’un quartier apparaît comme une occasion idéale de repenser notre
patrimoine, de combler nos oublis. Tel est le sens voulu par le Conseil
d’habitants du Creusot qui souhaitait voir réaliser un sentier
patrimonial à travers le bois des Crots.
BRIGAUD, Benjamin, GAND, Georges, BONVALOT, Jacques, Etude
de deux formations carbonifères du Morvan méridional dans le cadre de
l’orogénèse hercynienne (Région du Creusot, Saône-et-Loire), Revue scientifique Bourgogne-Nature, mars 2006, p. 37-54.
BEGUINOT, Jean, L’extraordinaire histoire du Creusot depuis 500 millions d’années, Société d’Histoire Naturelle du Creusot, 2003.
CAMUSAT, Jean, Bassins houiller et permien du Creusot, Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle d’Autun, 1904, tome 17, p 213 et s.
CHARMASSE, Anatole (DE), Notes sur l’exploitation de la houille au Creusot au XVIe siècle : 1510-1511, Mémoires de la Société Eduenne d’Autun, 1883, tome 12, p 387-402.
CHAZELLE, Henri, JANNOT, Jean-Baptiste, Une grande ville industrielle : Le Creusot, 1958, tome 1, p 37-64.
GAND, Georges, L’importance du charbon dans le développement industriel du Creusot, Bulletin de la Société d’Histoire naturelle du Creusot, 1982, tome 39, p 6-13.
LAGROST, Louis, Du château ducal de Montcenis à la « seigneurie » du Creusot (XIIe-XVIIIe siècles), Centre de Castellologie de Bourgogne, 2009.
MONARD, A. (DE), François de La Chaise et les origines du Creusot, Mémoires de la Société Eduenne d’Autun, 1896, tome 24, p 51-61.
|